Cahier des Charges STENKA
Qu'est-ce que Neurocombat ? Neurocombat est le titre d’une série de livres spécialisés traitant de la protection personnelle. Le site Neurocombat propose des articles d'ordre général concernant la self-défense, une présentation globale de notre travail et des informations relatives à nos publications.
L'association Neurocombat constitue un groupe d'étude sur la violence urbaine, la gestion des situations de crise et la défense personnelle. Nous effectuons un travail de recherche, d’analyse et de synthèse visant à créer ou améliorer des modèles, des procédures et des techniques afférents à ces trois domaines. Enfin, nous diffusons le résultat de ces recherches auprès du public intéressé.
Pour l'association Neurocombat, le systeme de défense devra être en accord avec les caractéristiques suivantes:
Etre simple à comprendre, simple à apprendre et simple à reproduire : Le cœur du concept doit fonctionner intégralement en quelques mois. Il pourra être affiné ensuite. Cela suppose qu’il s’appuie uniquement sur les basiques, tout en n’excluant pas d’inclure des éléments techniques plus approfondis par la suite.
Etre construit sur les fondations biomécaniques de la motricité grossière : Le délabrement des capacités intellectuelles, perceptives et motrices sous l’effet du stress est parfaitement démontré. Ce qui veut dire que toute technique reposant sur des mouvements complexes risque d’être réduite à néant en terme d ‘efficacité.
Avoir un coût d’entretien minimum : pour être adapté et transposable, le concept doit demander relativement peu d’entraînement pour rester opérationnel. Plus les techniques sont simples et plus elles sont rapides à intégrer. Peu de gens aujourd’hui ont des ressources importantes en temps, énergie, en argent pour se consacrer une décennie à l’étude du combat.
Fonctionner contre une résistance inverse forte : La technique doit fonctionner sans dépendre de facteurs facilitants à sa bonne réalisation.
Intégrer toutes les distances telles que nous les retrouvons. Debout sans contact, à distance de frappe, lutte, au sol.
Si la technique fonctionne laborieusement à la salle avec un partenaire consentant, qu’ en sera t ‘il dans une situation d’agression réelle ?
Etre polyvalent : Armer le pratiquant d’un nombre minimum de gestes de combat généralistes, et potentiellement exploitables, dans un nombre élevé de situations, de distances et d’angles d’attaques. Le mouvement fonctionnel est celui qui peut se décliner dans des dizaines de variantes de combat, permettant au pratiquant d’avoir un très fort rendement combativité/entraînement.
Protéger les mains : Sans un conditionnement spécifiques des mains, il y de grand risque de se fracturer la main ou le poignet en frapant du poing. Il existe de très nombreuses techniques vulnérantes et incapacitantes qui ne passent pas par des percussions avec les poings fermés.
Reposer sur des déplacements simples : Investir dans une garde solide qui permet de rester mobilisé face à une charge importante qui facilite la riposte et la fuite.
Fonctionner de la même manière que l'on soit prévenu de l'attaque ou non : Ce point est très important et précaunise l'intégration de reflexes naturels. Les chercheurs Canadiens puis Nord-Americains, sur la base des trvaux précurseurs et abolument remarquable de Tony Blauer et du système SPEAR, ont mis à jours des conclusions extrêmement intéressantes à ce sujet.
Etre réaliste et restituable : pour pouvoir être restituable elle doit être adaptée à l’environnement dans lequel le pratiquant évolue et est amené à l’employer.
(Ce cahier des charges est élaboré dans sa quasi totalité d’après la source neurocombat)
Le STENKA restepecte la totalité des recommandations de l'association Neurocombat et va même plus loin en ajoutant le "Mur" qui est un pilier de son fondement pour apporter une dimension supplémentatire pour le combat à plusieurs.
